Vêtement
S'habiller en plusieurs couches - Utilisation des vêtements imper-respirants - Problème des extrémités - Temps chaud
Il n'est en principe pas nécessaire de trop se charger en vêtements à vélo, un ou deux changes suffisent, on fait des petites lessives régulières dès que le temps le permet.
Pour s'habiller efficacement sur 3 saisons, on peut organiser ses vêtements en 4 couches, qui peuvent être associées de façons différentes selon les conditions. On obtient ainsi un ensemble chaud pour un poids qui n'est pas excessif et en conservant une bonne liberté de mouvement.
La premiere couche est près du corps, elle permet de conserver la chaleur proche du corps. Il s'agit généralement d'un t-shirt manche courte en synthétique ou mérinos. On peut compléter par un caleçon thermique long, mais plutôt lors du bivouac ou la nuit pour compléter l'isolation du sac de couchage.
Le seconde couche est une couche isolante fine, en général un sous-pull en polaire fine ou mérinos, manches longues et bien couvert au niveau du cou. C'est une couche que l'on porte très souvent, dès que le temps fraichit. On peut aussi utiliser un pull coupe-vent, coupé près du corps, plus polyvalent.
La troisième couche est une couche isolante épaisse, en général une veste polaire ou une doudoune. Une doudoune est plus fragile qu'une polaire, mais plus légère, plus chaude et plus coupe-vent. C'est une couche qu'on porte en général pour les pauses et les bivouacs. Il est rare de la porter sur le vélo, mis à part dans une longue descente de col.
La quatrième couche est la couche coupe-vent ou imper-respirante, avec capuche. La capuche joue un rôle important, étant donné que la chaleur remonte dans la veste (effet cheminée), elle est perdu si la veste n'est pas équipée d'une bonne capuche.
La veste étanche et respirante joue souvent le rôle de coupe-vent, mais cela accélère grandement son usure. Il est préférable d'opter pour un coupe-vent, moins onéreux et moins sensible, dès qu'il ne pleut pas. Un coupe-vent déperlant (DWR) peut même permettre de passer une courte averse, ce qui permet de voir venir avant de sortir la veste étanche. La veste étanche et respirante peut servir tout de même de coupe-vent par temps vraiment froid, car son effet coupe-vent est total, alors qu'un coupe-vent génère une petite circulation d'air en dessous.
Il faut faire attention à ne pas "chauffer" sous une veste étanche et respirante, c'est à dire qu'il ne faut pas attendre d'avoir trop chaud pour l'ouvrir ou l'enlever. On enlève la veste avant d'attaquer une côte, même si ça caille, et on la remet avant la descente, même si on a trop chaud. Un coupe-vent chauffe bien moins.
La surpantalon de pluie (que l'on utilise par-dessus un pantalon de rando ou un cuissard) joue un rôle important, même s'il ne pleut pas. On n'a pas l'impression d'avoir froid au jambes, mais mettre un surpantalon coupe-vent ou étanche/respirant apporte un gain de chaleur important, bien plus efficace qu'une polaire en plus (ce qu'on aurait envie de mettre pourtant). En général, on utilise beaucoup le surpantalon de pluie pour les bivouacs, il permet aussi de s'asseoir par terre.
Les extrémités sont difficiles à protéger par temps humide et froid, prévoir gants, bonnets et chaussures en conséquence. Des chaussures mouillées refroidissent beaucoup (il est même presque impossible d'avoir chaud avec les pieds mouillés). Les sur-chaussures étanches protègent du ruissement (principe des tuiles, les mettre sous le pantalon étanche), mais ne permettent pas de garder les pieds au sec pour très longtemps (l'eau remonte par capillarité).
Les basquettes imper-respirantes sont rarement efficaces sur plusieurs jours de mauvais temps. En l'absence d'une source de chaleur efficace (poêle ou plein soleil), le séchage prend plusieurs jours. Les sandales, notamment les modèles semi-fermés (type Keen), ne sont évidemment pas étanches, mais sèchent en seulement quelques heures dès que la pluie s'arrête, surtout en roulant. Il est même possible de laver les sandales à une fontaine, traverser un gué, toutes choses impossibles avec des basquettes. On peut ainsi garder les chaussures fermées (éventuellement semi-montantes) pour les conditions froides ou boueuses uniquement.
Pour les gants, il faut veiller à avoir des gants adaptés aux conditions, des gants fins par temps frais, des gants étanches par temps frais et pluvieux (gants néoprènes), des gants chauds (type gants de ski) par temps froid et sec. Ne pas hésiter à prendre plusieurs paires, c'est peu de poids par rapport au confort et à la chaleur apportée. Attention à ne pas mouiller des gants non étanches s'il pleut, ils perdent toute efficacité une fois mouillés (c'est même pire que sans) et mettent longtemps à sécher (plusieurs jours pour des gants épais).
Pour se protéger de la chaleur, on va plutôt privilégier le coton, il sèche justement moins vite que les tissus synthétiques, et transporte beaucoup de chaleur lorsqu'il est mouillé. On recommande de mouiller son t-shirt aussi souvent que possible (fontaine, flaque...), c'est une quantité énorme d'eau et d'énergie économisée par le corps pour se refroidir. Un t-shirt en coton pas trop fin permet de tenir 1/2 heure à une heure, alors qu'un t-shirt en synthétique est sec en 5-10 minutes, à peine le temps d'en profiter... idem avec le chapeau en coton, que l'on mouille.
S'habiller en plusieurs couches
Pour s'habiller efficacement sur 3 saisons, on peut organiser ses vêtements en 4 couches, qui peuvent être associées de façons différentes selon les conditions. On obtient ainsi un ensemble chaud pour un poids qui n'est pas excessif et en conservant une bonne liberté de mouvement.
La premiere couche est près du corps, elle permet de conserver la chaleur proche du corps. Il s'agit généralement d'un t-shirt manche courte en synthétique ou mérinos. On peut compléter par un caleçon thermique long, mais plutôt lors du bivouac ou la nuit pour compléter l'isolation du sac de couchage.
Le seconde couche est une couche isolante fine, en général un sous-pull en polaire fine ou mérinos, manches longues et bien couvert au niveau du cou. C'est une couche que l'on porte très souvent, dès que le temps fraichit. On peut aussi utiliser un pull coupe-vent, coupé près du corps, plus polyvalent.
La troisième couche est une couche isolante épaisse, en général une veste polaire ou une doudoune. Une doudoune est plus fragile qu'une polaire, mais plus légère, plus chaude et plus coupe-vent. C'est une couche qu'on porte en général pour les pauses et les bivouacs. Il est rare de la porter sur le vélo, mis à part dans une longue descente de col.
La quatrième couche est la couche coupe-vent ou imper-respirante, avec capuche. La capuche joue un rôle important, étant donné que la chaleur remonte dans la veste (effet cheminée), elle est perdu si la veste n'est pas équipée d'une bonne capuche.
Utilisation des vêtements imper-respirants
La veste étanche et respirante joue souvent le rôle de coupe-vent, mais cela accélère grandement son usure. Il est préférable d'opter pour un coupe-vent, moins onéreux et moins sensible, dès qu'il ne pleut pas. Un coupe-vent déperlant (DWR) peut même permettre de passer une courte averse, ce qui permet de voir venir avant de sortir la veste étanche. La veste étanche et respirante peut servir tout de même de coupe-vent par temps vraiment froid, car son effet coupe-vent est total, alors qu'un coupe-vent génère une petite circulation d'air en dessous.
Il faut faire attention à ne pas "chauffer" sous une veste étanche et respirante, c'est à dire qu'il ne faut pas attendre d'avoir trop chaud pour l'ouvrir ou l'enlever. On enlève la veste avant d'attaquer une côte, même si ça caille, et on la remet avant la descente, même si on a trop chaud. Un coupe-vent chauffe bien moins.
La surpantalon de pluie (que l'on utilise par-dessus un pantalon de rando ou un cuissard) joue un rôle important, même s'il ne pleut pas. On n'a pas l'impression d'avoir froid au jambes, mais mettre un surpantalon coupe-vent ou étanche/respirant apporte un gain de chaleur important, bien plus efficace qu'une polaire en plus (ce qu'on aurait envie de mettre pourtant). En général, on utilise beaucoup le surpantalon de pluie pour les bivouacs, il permet aussi de s'asseoir par terre.
Problème des extrémités
Les extrémités sont difficiles à protéger par temps humide et froid, prévoir gants, bonnets et chaussures en conséquence. Des chaussures mouillées refroidissent beaucoup (il est même presque impossible d'avoir chaud avec les pieds mouillés). Les sur-chaussures étanches protègent du ruissement (principe des tuiles, les mettre sous le pantalon étanche), mais ne permettent pas de garder les pieds au sec pour très longtemps (l'eau remonte par capillarité).
Les basquettes imper-respirantes sont rarement efficaces sur plusieurs jours de mauvais temps. En l'absence d'une source de chaleur efficace (poêle ou plein soleil), le séchage prend plusieurs jours. Les sandales, notamment les modèles semi-fermés (type Keen), ne sont évidemment pas étanches, mais sèchent en seulement quelques heures dès que la pluie s'arrête, surtout en roulant. Il est même possible de laver les sandales à une fontaine, traverser un gué, toutes choses impossibles avec des basquettes. On peut ainsi garder les chaussures fermées (éventuellement semi-montantes) pour les conditions froides ou boueuses uniquement.
Pour les gants, il faut veiller à avoir des gants adaptés aux conditions, des gants fins par temps frais, des gants étanches par temps frais et pluvieux (gants néoprènes), des gants chauds (type gants de ski) par temps froid et sec. Ne pas hésiter à prendre plusieurs paires, c'est peu de poids par rapport au confort et à la chaleur apportée. Attention à ne pas mouiller des gants non étanches s'il pleut, ils perdent toute efficacité une fois mouillés (c'est même pire que sans) et mettent longtemps à sécher (plusieurs jours pour des gants épais).
Temps chaud
Pour se protéger de la chaleur, on va plutôt privilégier le coton, il sèche justement moins vite que les tissus synthétiques, et transporte beaucoup de chaleur lorsqu'il est mouillé. On recommande de mouiller son t-shirt aussi souvent que possible (fontaine, flaque...), c'est une quantité énorme d'eau et d'énergie économisée par le corps pour se refroidir. Un t-shirt en coton pas trop fin permet de tenir 1/2 heure à une heure, alors qu'un t-shirt en synthétique est sec en 5-10 minutes, à peine le temps d'en profiter... idem avec le chapeau en coton, que l'on mouille.