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Massif central, Sicile (2016)
Une randonnée à vélo de 6 mois, entre août 2016 et février 2017, en famille, avec trois enfants de 3, 7 et 10 ans. Nous sommes partis de Besançon pour traverser le Massif central et faire le tour de la Sicile. Le site a continué de fonctionner normalement pendant le voyage, Julien répondant aux emails quotidiennement depuis un pc portable.
Un article sur ce voyage est paru dans le n°50 de Carnets d'Aventures (décembre 2017).
Les itinéraires sur chemin sont privilégiés, quand c'est possible, sur le GR3 notamment.
On se sent dépaysé à quelques pas de chez soi.
Le sentier du GR3 est parfois complètement effacé.
Le voyage est l'occasion de tester le matériel sur la durée, vélos, remorques, tentes, vêtements étanches, etc. Nous sommes partis avec deux vélos Cyclo-randonnée (ceux déjà utilisés pour la Sardaigne), une remorque enfant Single Trailer, une troisième roue Stream Liner, des sacoches Crosso, une tente Nigor WickiUp, un tarp Exped, des sacs de couchage Cumulus et des vêtements étanches Rab pour l'essentiel.
Bivouac le long du GR3.
Arrivée au col.
Les monts du Forez sont facilement accessibles à vélo.
Gil, 10 ans, roule sur un ancien Peugeot, sans vitesses, avec des pneus de 28 mm, ce qui ne l'empèche pas de passer sur tous les chemins sans problème !
On fini par monter deux pneus l'un sur l'autre, plus une bande anti-crevaison en-dessous, si le premier pneu se déchire, il reste celui du dessous, ça tient jusqu'à la fin du voyage.
Fin de journée, l'endroit semble pas mal pour bivouaquer.
Nous cuisinons sur un réchaud à bois Nomadic Stove, que l'on passe en mode alcool (avec un brûleur Trangia) lorsque les conditions deviennent trop hivernales (et les jours trop courts pour avoir le temps de cuisiner avec du bois). L'alcool est très facile à trouver tout au long du chemin, la plus petite des épiceries en propose, que ce soit en France ou en Italie. Même l'essence aurait été plus difficile à trouver, les stations services sont plutôt situées dans les petites villes que les petits villages.
Nous suivons une partie du chemin de la Régordane (GR 700), un chemin mythique, très emprunté au Moyen Âge, qui reliait Paris à la Méditerranée, lorsqu'il n'était pas possible de passer par la vallée du Rhône.
Nous transportons au maximum 15 l d'eau (soit 3 l d'eau par personne), dont une vache à eau de 10 l que l'on remplie plutôt en fin d'après-midi, pour le bivouac.
L'Ardèche est nettement plus difficile à vélo, ce qui oblige à souvent revoir l'itinéraire.
Les enfants se moquent du temps ou de l'itinéraire, tant qu'il y a des cailloux par terre.
Les bivouacs sont plus faciles à trouver sur les crêtes et les cols, les troupeaux remplacent souvent l'agriculture, il y a moins d'humidité, les habitations et les voies de circulation sont plus rares. On prend donc l'habitude de monter en fin de journée, après avoir pris de l'eau. Evidemment, il faut prendre garde aux orages et aux vents forts.
La traversée de la Méditerranée s'effectue en bateau, un moyen bien adapté pour les vélos, on rentre dans le bateau en pédalant, puis on décharge les vélos ensuite, le coût de transport du vélo est faible, voire gratuit avec certaines compagnies. Les bateaux partent souvent le soir pour arriver le matin, ce qui laisse le temps de rentrer/sortir tranquillement du port (souvent situé dans une grande ville).
Des conditions de pluie froide (3-4°C) nous ont demandé pas mal de prudence pour ne pas se faire mouiller (ou plus exactement, pour sécher vite), au niveau des extrémités surtout. Nous avons fini par opter pour des gants de bricolage en néoprène, complètement étanches, avec des sous-gants fins en-dessous. Les gants imper-respirants finissent en effet par percer, et surtout sont beaucoup trop longs à faire sécher (plusieurs jours).
Idem pour les chaussures, nous avons abandonné les baskets imper-respirantes pour des sandales fermées (type Keen), avec des sur-chaussures imper-respirantes. Ces dernières percent rapidement, mais protègent tout de même du vent et le séchage est rapide dès que la pluie s'arrête (quelques heures contre plusieurs jours). Par temps de pluie, les enfants portent des bottes, c'est plus simple et ils peuvent marcher dans les flaques.
Ces jeunes s'amusent à passer à fond dans les flaques (Sicile).
Les paysages éoliens sont nombreux en Sicile, les éoliennes permettent aussi de repérer facilement les crètes au loin.
Ce couple de bergers nous indique la route (Sicile).
La montagne est omniprésente en Sicile.
Les tâches quotidiennes rythment la journée.
De nombreux chemins sont trop raides pour nous.
Le Caffè del Kassaro, à Palerme, impossible de découvrir la Sicile sans s'arrêter dans les cafés.
Entrée dans les Nébrodes, l'un des principaux parcs naturels de Sicile.
La plus grande partie des Nébrodes est couverte de forêt.
Nous faisons le tour de la Sicile en trois mois, de novembre à février, avec des conditions tout de même assez difficiles, beaucoup de pluie, de vents forts et même un peu de neige sur les hauteurs.
A cette saison, le tarp est indispensable pour se protéger de la pluie et du vent, on accroche également deux bâtons sur les vélos pour pouvoir monter le tarp en l'absence d'arbres. Les bâtons peuvent aussi servir pour les chiens, bien que nous ayons rarement rencontré de chiens agressifs en Sicile.
La tente finira le voyage très fatiguée, zip fichu, petits trous dans le double-toit, sol plus trop étanche, tissu qui se déforme au niveau des haubans, mât qui s'arque... c'est dans la moyenne de nos tentes précédentes, difficile de faire durer une tente plus de six mois continus... c'est avec les vêtements imper-respirants les éléments les plus soumis à l'usure.
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Un article sur ce voyage est paru dans le n°50 de Carnets d'Aventures (décembre 2017).
Les itinéraires sur chemin sont privilégiés, quand c'est possible, sur le GR3 notamment.
On se sent dépaysé à quelques pas de chez soi.
Le sentier du GR3 est parfois complètement effacé.
Le voyage est l'occasion de tester le matériel sur la durée, vélos, remorques, tentes, vêtements étanches, etc. Nous sommes partis avec deux vélos Cyclo-randonnée (ceux déjà utilisés pour la Sardaigne), une remorque enfant Single Trailer, une troisième roue Stream Liner, des sacoches Crosso, une tente Nigor WickiUp, un tarp Exped, des sacs de couchage Cumulus et des vêtements étanches Rab pour l'essentiel.
Bivouac le long du GR3.
Arrivée au col.
Les monts du Forez sont facilement accessibles à vélo.
Gil, 10 ans, roule sur un ancien Peugeot, sans vitesses, avec des pneus de 28 mm, ce qui ne l'empèche pas de passer sur tous les chemins sans problème !
Un vélo increvable... sauf les pneus. Les pneus en 500 x 28A sont difficiles à trouver et n'existent pas en version renforcée, une bonne descente dans les cailloux peut suffire à les déchirer.
On fini par monter deux pneus l'un sur l'autre, plus une bande anti-crevaison en-dessous, si le premier pneu se déchire, il reste celui du dessous, ça tient jusqu'à la fin du voyage.
Fin de journée, l'endroit semble pas mal pour bivouaquer.
Nous cuisinons sur un réchaud à bois Nomadic Stove, que l'on passe en mode alcool (avec un brûleur Trangia) lorsque les conditions deviennent trop hivernales (et les jours trop courts pour avoir le temps de cuisiner avec du bois). L'alcool est très facile à trouver tout au long du chemin, la plus petite des épiceries en propose, que ce soit en France ou en Italie. Même l'essence aurait été plus difficile à trouver, les stations services sont plutôt situées dans les petites villes que les petits villages.
Nous suivons une partie du chemin de la Régordane (GR 700), un chemin mythique, très emprunté au Moyen Âge, qui reliait Paris à la Méditerranée, lorsqu'il n'était pas possible de passer par la vallée du Rhône.
Nous transportons au maximum 15 l d'eau (soit 3 l d'eau par personne), dont une vache à eau de 10 l que l'on remplie plutôt en fin d'après-midi, pour le bivouac.
L'Ardèche est nettement plus difficile à vélo, ce qui oblige à souvent revoir l'itinéraire.
Les enfants se moquent du temps ou de l'itinéraire, tant qu'il y a des cailloux par terre.
Les bivouacs sont plus faciles à trouver sur les crêtes et les cols, les troupeaux remplacent souvent l'agriculture, il y a moins d'humidité, les habitations et les voies de circulation sont plus rares. On prend donc l'habitude de monter en fin de journée, après avoir pris de l'eau. Evidemment, il faut prendre garde aux orages et aux vents forts.
La traversée de la Méditerranée s'effectue en bateau, un moyen bien adapté pour les vélos, on rentre dans le bateau en pédalant, puis on décharge les vélos ensuite, le coût de transport du vélo est faible, voire gratuit avec certaines compagnies. Les bateaux partent souvent le soir pour arriver le matin, ce qui laisse le temps de rentrer/sortir tranquillement du port (souvent situé dans une grande ville).
Des conditions de pluie froide (3-4°C) nous ont demandé pas mal de prudence pour ne pas se faire mouiller (ou plus exactement, pour sécher vite), au niveau des extrémités surtout. Nous avons fini par opter pour des gants de bricolage en néoprène, complètement étanches, avec des sous-gants fins en-dessous. Les gants imper-respirants finissent en effet par percer, et surtout sont beaucoup trop longs à faire sécher (plusieurs jours).
Idem pour les chaussures, nous avons abandonné les baskets imper-respirantes pour des sandales fermées (type Keen), avec des sur-chaussures imper-respirantes. Ces dernières percent rapidement, mais protègent tout de même du vent et le séchage est rapide dès que la pluie s'arrête (quelques heures contre plusieurs jours). Par temps de pluie, les enfants portent des bottes, c'est plus simple et ils peuvent marcher dans les flaques.
Ces jeunes s'amusent à passer à fond dans les flaques (Sicile).
Les paysages éoliens sont nombreux en Sicile, les éoliennes permettent aussi de repérer facilement les crètes au loin.
Ce couple de bergers nous indique la route (Sicile).
La montagne est omniprésente en Sicile.
Les tâches quotidiennes rythment la journée.
De nombreux chemins sont trop raides pour nous.
Le Caffè del Kassaro, à Palerme, impossible de découvrir la Sicile sans s'arrêter dans les cafés.
Entrée dans les Nébrodes, l'un des principaux parcs naturels de Sicile.
La plus grande partie des Nébrodes est couverte de forêt.
Nous faisons le tour de la Sicile en trois mois, de novembre à février, avec des conditions tout de même assez difficiles, beaucoup de pluie, de vents forts et même un peu de neige sur les hauteurs.
A cette saison, le tarp est indispensable pour se protéger de la pluie et du vent, on accroche également deux bâtons sur les vélos pour pouvoir monter le tarp en l'absence d'arbres. Les bâtons peuvent aussi servir pour les chiens, bien que nous ayons rarement rencontré de chiens agressifs en Sicile.
La tente finira le voyage très fatiguée, zip fichu, petits trous dans le double-toit, sol plus trop étanche, tissu qui se déforme au niveau des haubans, mât qui s'arque... c'est dans la moyenne de nos tentes précédentes, difficile de faire durer une tente plus de six mois continus... c'est avec les vêtements imper-respirants les éléments les plus soumis à l'usure.
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