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GR7 (2008)
Une randonnée à pied de 6 mois en famille, le long du GR7, des Vosges aux Pyrénées, durant l'année 2008. Une remorque pour enfant Chariot (modèle CX2) est poussée afin de transporter le plus jeune enfant ainsi que le matériel nécessaire à l'autonomie de quatre personnes.
La petite équipe se compose d'Elen, de Julien et de deux enfants de 10 et 2 ans. Un article sur ce voyage est paru dans le n°15 de Carnets d'Aventure (mars 2009) dans un dossier sur le voyage avec des enfants.
La première étape est l'école, une correspondance sera entretenue avec la classe tout au long du voyage. Administrativement, une déclaration d'instruction dans la famille a été envoyée.
Il faut s'habituer à écrire sans table, et surtout avec beaucoup de choses qui se passent tout autour.
Le voyage est d'abord l'occasion de passer du temps ensemble.
On se dépèche pour trouver un endroit pour les tentes avant l'orage.
Les enfants ont leur propre tente, c'est un peu leur cabane. Avoir deux tentes permet aussi de les positionner en fonction du terrain, pour bivouaquer en bord de chemin par exemple.
Nous étudions longuement les cartes IGN au 1/25 pour anticiper d'autres itinéraires si certaines parties du GR7 sont trop difficiles.
Gil, 2 ans, refuse catégoriquement de marcher s'il n'a pas son bâton.
On sent la brise fraiche caractéristique de l'approche de la pluie.
Les tâches quotidiennes prennent la plus grande partie de la journée.
La pluie transforme le voyage en aventure.
Les freins à tambour de la remorque sont indispensables dans les descentes, il ne serait pas possible de retenir longtemps un tel poids sinon.
A pied, les distances parcourues sont faibles et les réapprovisionnements souvent éloignées de plusieurs jours.
Le GR7 suit la ligne de partage des eaux, à ce titre, il suit souvent les crètes. Les points d'eau ou d'approvisionnement étant plutôt situés dans les vallées, il faut souvent prévoir des détours.
La faible garde au sol rend difficile les passages dans des endroits peu roulants, surtout s'il y a des ornières. En outre, dans les côtes, la roue avant à tendance à se planter dans les obstacles.
Demander de l'eau se prolonge régulièrement par une invitation à boire le café.
Il n'est pas rare de rencontrer des gens dont la déambulation tranquille contraste avec l'apparence isolée du lieu.
Un voyage sans bivouac perdrait l'essentiel de son intérêt.
L'Ardèche et les Causses offrent de nombreux paysages désertiques.
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La petite équipe se compose d'Elen, de Julien et de deux enfants de 10 et 2 ans. Un article sur ce voyage est paru dans le n°15 de Carnets d'Aventure (mars 2009) dans un dossier sur le voyage avec des enfants.
La première étape est l'école, une correspondance sera entretenue avec la classe tout au long du voyage. Administrativement, une déclaration d'instruction dans la famille a été envoyée.
Il faut s'habituer à écrire sans table, et surtout avec beaucoup de choses qui se passent tout autour.
Le voyage est d'abord l'occasion de passer du temps ensemble.
On se dépèche pour trouver un endroit pour les tentes avant l'orage.
Les enfants ont leur propre tente, c'est un peu leur cabane. Avoir deux tentes permet aussi de les positionner en fonction du terrain, pour bivouaquer en bord de chemin par exemple.
Nous étudions longuement les cartes IGN au 1/25 pour anticiper d'autres itinéraires si certaines parties du GR7 sont trop difficiles.
Gil, 2 ans, refuse catégoriquement de marcher s'il n'a pas son bâton.
On sent la brise fraiche caractéristique de l'approche de la pluie.
Les tâches quotidiennes prennent la plus grande partie de la journée.
La pluie transforme le voyage en aventure.
Les freins à tambour de la remorque sont indispensables dans les descentes, il ne serait pas possible de retenir longtemps un tel poids sinon.
A pied, les distances parcourues sont faibles et les réapprovisionnements souvent éloignées de plusieurs jours.
Le GR7 suit la ligne de partage des eaux, à ce titre, il suit souvent les crètes. Les points d'eau ou d'approvisionnement étant plutôt situés dans les vallées, il faut souvent prévoir des détours.
La faible garde au sol rend difficile les passages dans des endroits peu roulants, surtout s'il y a des ornières. En outre, dans les côtes, la roue avant à tendance à se planter dans les obstacles.
Demander de l'eau se prolonge régulièrement par une invitation à boire le café.
Il n'est pas rare de rencontrer des gens dont la déambulation tranquille contraste avec l'apparence isolée du lieu.
Un voyage sans bivouac perdrait l'essentiel de son intérêt.
L'Ardèche et les Causses offrent de nombreux paysages désertiques.
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